L’Apec dévoile les résultats d’une étude inédite qui décrypte la vision des étudiant.es du supérieur sur leur future vie professionnelle.
7 étudiant.es sur 10 jugent le monde du travail à la fois injuste et stimulant
Gilles Gateau, directeur général de l'Apec, déclare « le passage des études à la vie active est une étape clé dans une vie. Si beaucoup de jeunes envisagent cette transition avec enthousiasme, ils sont aussi nombreux à appréhender ce moment. Nous observons un fossé entre leur perception et la réalité des entreprises. […] Trouver sa place est toujours un moment de tâtonnements et de doutes. »
L’étude montre que les étudiant.es redoutent une entrée difficile dans le monde du travail
Près d’1 étudiant sur 2 estime qu’il lui sera difficile de décrocher un emploi une fois ses études terminées (48%) et redoute que celui-ci ne réponde pas à ses aspirations. Et 85 % des étudiant.es anticipent un monde du travail compétitif. 67 % des étudiant.es projettent le monde professionnel comme injuste.
Parmi les sources d’inquiétude sur leurs conditions de travail, les étudiants citent une rémunération insuffisante (37 %), une trop grande pression (37 %) une charge de travail trop importante et un mauvais équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle (29 %) et un manque de sens et d’épanouissement (27 %). 27% des étudiant.es craignent que le métier qu’ils ont choisi ne leur plaise pas.
Pourtant , si les étudiant.es portent un regard assez sévère sur le monde du travail, ils affichent pourtant un certain enthousiasme à l’idée de le rejoindre. L’accès à l’indépendance financière est la première motivation (52 %). Ils souhaitent également apporter leur contribution à la société et développer de nouvelles compétences : 43 % souhaitent continuer à apprendre et 40 % sont motivés par l’idée de se sentir utiles dans leur futur emploi.
Entre inquiétude et motivation, pourquoi cette ambivalence ? Ce paradoxe semble découler d’une connaissance limitée des univers professionnels. En effet, 51 % estiment connaître assez mal, voire très mal le droit du travail.
Pour rassurer les étudiants qui bénéficient pourtant d’un marché de l’emploi favorable, les acteurs de l'emploi, les entreprises et les établissements d'enseignement supérieur doivent unir leurs efforts pour réduire l'écart entre perceptions et réalité..
Retrouvez l’intégrité de l’étude :
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