Ancienne étudiante de l’université, Céline Reylé est aujourd’hui une figure majeure de l’astrophysique française. Rien ne la prédestinait pourtant à une carrière dans les étoiles : ce n’est qu’en terminale, grâce à son goût pour les maths et la physique, qu’elle se tourne vers l’astrophysique. Refusant le chemin classique des classes préparatoires, elle choisit l’université pour son autonomie et sa liberté.

Après une licence en mathématiques et une maitrise de physique à Besançon achevée en 1995, puis un diplôme d’études approfondies et un doctorat en astrophysique à Paris, elle soutient sa thèse en 2001 à l’Observatoire de Besançon sur la composition des comètes nommé « étude d’émissions gazeuses dans les régions internes de comètes ». 

Très vite, elle s’investit dans la mission spatiale Gaia, qui cartographie la Voie lactée : un projet européen colossal auquel elle participe depuis plus de 25 ans. Astronome du Corps national des astronomes et physiciens, elle partage son temps entre recherche, enseignement et missions scientifiques nationales. 

Très investie dans la communauté scientifique, elle a entre autres, dirigé l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Besançon et présidé la Société française d’astronomie et d’astrophysique. Depuis 2023, elle est directrice adjointe scientifique à l’Institut national des sciences de l’univers du CNRS, où elle pilote des actions stratégiques d’envergure à l’échelle nationale. 

Attachée au partage des savoirs, elle intervient dans les médias, les écoles, et défend la place des femmes dans les sciences. En 2023, son nom a été donné à une salle des nouveaux bâtiments de la Région, une première pour une femme contemporaine. 

Pour elle, l’université a été un socle solide pour ses études, et est devenu plus tard, un cadre de travail de qualité auquel elle reste très attachée. 

Nous sommes fiers de compter Céline Reylé parmi nos membres. N’hésitez pas à prendre contact avec elle si vous souhaitez échanger sur son parcours : son profil Alumni